Histoires de peur

Durant le mois d’octobre, les élèves de 5e année ont eu la chance d’exploiter leur talent d’écrivain…ils ont composé des histoires de peur.

Avant la rédaction des histoires, plusieurs activités sont réalisées en classe pour préparer les élèves. Tout d’abord, lors de plusieurs périodes de travail en ateliers, les élèves ont identifié les cinq temps d’un récit qui se trouve dans la bibliothèque des iPads de la classe.  À l’aide de la littérature jeunesse, ils cherchaient aussi du vocabulaire permettant de bien décrire les personnages maléfiques et l’ambiance terrifiante contenus dans les histoires de peur. La recherche de mots de substitution a aussi été réalisée pour éviter les répétitions dans leur texte.  Au TNI, ils ont fait des activités interactives sur des notions grammaticales.  Ensuite, avec tout ce bagage, ils étaient prêts à passer aux différentes étapes de la rédaction d’un texte : planification, rédaction et révision.  Enfin, avant de faire la correction de leur texte, les élèves ont eu le bonheur de partager leurs histoires terrifiantes avec les élèves du 2e et du 3e cycle.  À la lueur des lampes torches, dans les classes sombres, ils ont lu avec beaucoup d’expression les récits dans lesquels le vocabulaire évocateur est bien présent.

Voici quelques extraits du travail accompli par les élèves de 5e :

Ils constatent que la toiture est remplie de trous, que les fenêtres sont cassées, que la peinture est pourrie et ils entendent des craquements qui proviennent du balcon de bois endommagé. (Clément Pagès-Raymond et Lucas Péloquin)

Sa belle petite poupée était devenue terrifiante : elle avait un œil en moins, un bras complètement décousu et sa robe rouge était couverte de suie. (Catherine Majeau et Lilyane Barbeau)

Tout à coup, il sent deux mains très froides qui l’agrippent par les jambes et qui l’entraînent vers le sol.  (Luka Milisov et Benjamin Guy)

C’est alors qu’une odeur de frites périmées se propage dans la voiture et ils ressentirent une douleur effroyable au cerveau. (Taha Messaoudi, Isaac Cordeau et Samuel Ivan Armenta)

Elle a très peur jusqu’à en avoir des frissons dans le dos. Elle court pour sortir de la maison, mais la porte se referme brusquement devant elle. (Alexia Lépine et Camille Frenette)

À l’extérieur, il fait un froid glacial et les deux téméraires en ont des frissons.  (Alexandrine Boily et Éliane Branchaud )

Elle descend les escaliers et elle voit une horrible bête qui semble chercher de la bonne viande fraîche. (Zachary Alili et Romain Mélançon)

La porte s’ouvre laissant voir un visage masqué.  Une voix rauque et sombre lui dit de venir et il l’attrape par le bras. (Ôde Laventure Picard et Alicia Glaude)

Intrigués, ils décident de suivre l’ombre dans la sombre forêt.  En s’enfonçant dans la forêt, ils entendent un crépitement de braise. Ils s’approchent du bruit jusqu’à trouver une cabane qui a du vécu. (Antoine Bahl et Adrien Couture)

Minuit est déjà passé, les amis étaient dans le salon lorsqu’ils réentendent les cris.  (Madeleine St-Hilaire et Marie Tardif)

Au même moment, il entend un rire machiavélique venant de l’autre côté du parc.  Il est tellement effrayé qu’il tombe de la clôture.  Alors qu’il se relève de sa chute, il constate que les rires se rapprochent de lui. (Arnaud Leclerc et Jacob Lecours)

Des artistes à l’école

Les élèves de madame Chantal ont fait de très belles œuvres d’art, à la manière de Miro.  Ils ont aussi eu la chance d’observer les œuvres de chacun des amis de la classe, tout en les appréciant.  La classe s’est ainsi transformée en Musée des beaux-arts pour l’occasion.

Les élèves sont aussi de superbes écrivains.  Ils ont créé des phrases sur le thème de l’Halloween, et ce, en lettres attachées.  Bravo aux élèves!

Ma charmante sorcière

Les classes de mesdames Eryca, Claudine et Geneviève ont réalisé le projet d’art «Ma charmante sorcière», qui est un projet de collage qui travaille aussi le découpage et l’organisation spatiale. Ce sont des jambes de sorcières où l’on peut voir les collants rayés bien représentatifs des sorcières, ainsi qu’une jupe et des bottes bien distinctes que l’enfant a lui-même créées.

Tous sur la glace

En première année, les enseignants d’éducation physique font des sorties en patin avec tous les élèves. À cet âge, ces derniers n’ont pas tous la même expérience sur la glace. Ils sont donc classés selon leur habileté en patin et un moniteur ou une monitrice leur fait faire des jeux et des exercices sur la patinoire pour qu’ils prennent confiance en eux et qu’ils s’amusent sur leurs patins. «C’est difficile!» disent certains élèves, mais ils sont persévérants et vous aurez la chance de voir leur talent cet hiver si vous avez l’occasion d’aller patiner en famille.