Historique des classes d’arts

La réalisation du projet des classes d’art de l’école du Sacré-Coeur, c’est avant tout l’émergence et l’actualisation d’un projet éducatif; et cela bien avant que le terme projet éducatif soit d’utilisation courante.

En 1971-72, une institution privée, le Mont Notre-Dame, devait interrompre ses services au niveau de l’enseignement élémentaire avec concentration musicale. Les parents concernés par cette décision entreprirent alors des démarches auprès de la Commission Scolaire Catholique de Sherbrooke afin que le système public accepte d’intégrer leurs enfants tout en leur permettant de poursuivre leur formation musicale. La Commission Scolaire accepta de relever ce défi et c’est ainsi qu’en septembre 1972, l’école du Sacré-Coeur accueillit ses premiers élèves. Ils sont tout d’abord 198, de la première à la troisième année. Des classes s’ajoutent graduellement et en 1975-1976, tous les niveaux sont présents.

Par la suite, les écoles Mitchell et Montcalm s’associèrent à ce projet en développant, comme vocation particulière, l’option musique. Cela permit aux élèves qui le désiraient de poursuivre leur formation musicale.

Dès le début des années 70, le cégep de Sherbrooke mit en place un programme d’études collégiales en concentration musique ainsi qu’un double DEC, soit un diplôme en musique et sciences.

Désormais, on ne pouvait plus reculer: en tant que projet intégré de formation (primaire, secondaire) l’école du Sacré-Coeur appartenait à la CSRS et faisait la fierté de celle-ci.

C’est ainsi qu’en 1981, par une résolution formelle du Conseil des commissaires, le statut de l’école fut confirmé. Cette formation intégrée au sein même d’une commission scolaire devint concrètement, en 1993, un projet de société quand l’Université de Sherbrooke inaugura son département de musique, complétant ainsi la formation dispensée depuis le primaire.

L’école du Sacré-Coeur apparaît donc comme la première composante d’un édifice offrant une formation du primaire à l’université, un modèle peut-être unique au pays.

Depuis le début, la demande pour fréquenter les Classes d’art n’a cessé de croître. Cette augmentation témoigne à la fois de deux réalités: premièrement, de la bonne réputation du programme de formation de l’école et deuxièmement, d’une préoccupation des parents à offrir à leurs enfants un développement culturel de haut niveau.

Depuis 45 ans, quelques milliers d’élèves ont profité des classes d’arts.

45 ans de vocation artistique

Comme vous le savez probablement, la vocation artistique de l’école du Sacré-Cœur célèbre cette année ses 45 ans. L’équipe du Splash a mis la main sur des éditions spéciales du journal de l’école, qui ont été publiées lors des 25e, 30e et 35e anniversaires. Au cours des prochaines semaines, nous partagerons avec vous des extraits de ces éditions. D’ailleurs, si vous avez des souvenirs à partager, n’hésitez pas à nous contacter au splash@sacrecoeur.qc.ca.

Voici tout d’abord un bref historique de l’école, avant la naissance des classes d’Arts, tel que décrit dans l’édition du 25e anniversaire.

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Malheureusement, le nombre d’élèves en provenance du quartier, diminuant année après année, oblige la relocalisation de ceux-ci dans d’autres écoles afin d’être en mesure de continuer à leur offrir les services auxquels ils ont droit.

Pendant plusieurs années, les frères du Sacré-Cœur demeurent à l’école même. Leurs chambres sont localisées au 3e étage.

Même le concierge, et sa famille qui compte dix enfants, demeure pendant quelques années à l’école. Ses appartements sont situés dans l’aile où se trouve présentement le local d’arts plastiques. Il est à noter que ses enfants n’ont pas le droit de circuler librement dans l’école et ils n’ont pas non plus l’autorisation d’aller jouer au gymnase.

 

 

Des élèves vraiment talentueux!

Vous saviez probablement déjà combien l’école regorge de talent. Et bien, la démonstration a été refaite le 9 décembre dernier lors du tout premier Talent Show de l’école du Sacré-Coeur.

Dans l’article paru dans le Splash du 17 novembre dernier, nous vous avons décrit les nombreuses étapes qui ont mené aux auditions puis à la réalisation du spectacle, étapes menées de main de maître par Anaïs Grenier et ses complices.

Alors, nous voilà rendus au 9 décembre en matinée. Élèves et parents étaient au rendez-vous pour la générale.

Tout avait été bien prévu et se déroulait au quart de tour…. jusqu’à ce que le quartier soit aux prises avec une panne d’électricité. Pas de panique, M. Denis aime les défis (voir l’épisode de dégât d’eau avant la rentrée)!

Une génératrice branchée et le tour est joué!

Finalement, c’était le moment attendu par tous où un échantillon du talent de l’école (car il y en a plein d’autres) a ravi le public avec des prestations très variées: il y avait bien entendu de la musique, du chant, de la danse, mais aussi de la poésie, de la magie et des arts du cirque! Je vous laisse imaginer les sourires ravis et les applaudissements sentis.

Merci mille fois pour un évènement tout à fait unique dont tous garderont un souvenir à jamais…

Voici une photo de groupe des artistes:

Une heure du dîner occupée!

Les parents de la classe de Mme Marylène ont passé un beau moment mardi à l’école. Ils étaient tout d’abord conviés à un dîner en classe avec leur enfant. Le local était joliment décoré : des serpentins pendaient du plafond, des nappes recouvraient les tables, et des décorations de Noël embellissaient la classe. Les élèves avaient mis leurs plus beaux vêtements rouges, blancs ou verts. Même Mme Marylène et son stagiaire M. Xavier s’étaient vêtus de manière festive!

Par la suite, les parents ont été invités à suivre la classe jusqu’au local de violon, où ils ont assisté à un beau concert, mélangeant chant et violon. Que de progrès en si peu de temps! Les élèves ont même eu droit à une ovation debout. La fierté pouvait se lire autant sur le visage des enfants que sur celui des parents…

Visite à la Société d’histoire de Sherbrooke

 La semaine dernière, les élèves de 3e année se sont rendus à la Société d’histoire de Sherbrooke.  Accompagnés de parents, les élèves ont marché jusqu’à destination. Ils ont été accueillis par une animatrice qui les a guidés dans la bâtisse.

Les élèves ont pu discuter de ce que représente Noël.  Ils ont retenu que Noël, ce n’est pas juste des cadeaux.  C’est surtout la famille qui se réunit pour célébrer.

Les traditions sont aussi très importantes pour les élèves. Se rendre chez les grands-parents, manger des choses spéciales et sortir faire un bonhomme de neige en famille, ce sont toutes des occasions spéciales nommées par les enfants.

Les élèves ont pu explorer des objets anciens, comme un téléphone à cornet et un train jouet, et regarder des photographies d’époque pour mieux s’imaginer les fêtes de Noël d’autrefois.  Chaque élève est revenu à la maison avec une balle de neige en laine qu’il a fabriquée, en guise de souvenir.

Si vous désirez vous mettre dans l’ambiance des Fêtes, l’exposition Flocons, fous rires et père Noël est présentée jusqu’au 21 janvier 2018.

http://www.histoiresherbrooke.org/expositions